À partir du 1er mars, les agent·es malades subiront une baisse de 10 % du taux de remplacement de la rémunération pendant les arrêts maladie.
Pratiquement, pour un·e agent·e de catégorie C, 30 jours d’arrêts pourraient coûter entre
150 et 200 euros.
Un rédacteur avec un traitement brut en début de carrière de 1 845 euros, dans le cadre
d’un arrêt d’un mois, sera volé de 52 euros pour un jour de carence et de 105 euros pour l’ensemble des jours suivants, soit 157 euros nets.
Et pour un·e agent·e, dont le traitement brut est de 2 500 euros, qui serait arrêté·e 3 mois (une fracture par exemple), la ponction représente 250 euros par mois, soit un manque gagner total de 750 euros, plus le jour de carence. Cette mesure concerne également les contractuel·les.
La CGT CD 34 écrit au président du Conseil départemental de l’Hérault.
Nous avons écrit au président Mesquida afin de lui réaffirmer notre attachement aux questions de santé des agents et lui demander de voter une délibération :
- en faveur d’un maintien d’une indemnisation à 100% des arrêts maladie,
- la prise en charge du jour de carence.
Nous avons également demandé la réouverture de négociations concernant la PSC.
La santé des agent·es doit être considérée comme une priorité au-dessus de toutes considérations, notamment financière.
Plusieurs collectivités viennent d’engager le processus pour
maintenir l’indemnisation maladie à 100 % !