Le Premier ministre a vu l’ampleur des mobilisations mais reste sourd aux exigences du monde du travail

La mobilisation historique du 5 décembre a contraint le Premier ministre à s’exprimer ce jour. Une nouvelle fois, le calendrier est bouleversé mais rien ne change dans l’objectif du gouvernement : casser notre régime de retraite solidaire pour le remplacer par un système individualisé où chacune et chacun sera perdant. Une nouvelle fois, il tente de diviser, d’opposer les salariés entre eux en stigmatisant certains d’entre eux et ce malgré le message très clair des grévistes et des manifestants d’hier, tant dans le privé que dans le public ainsi que le soutien très massif de l’opinion publique. De plus, il n’hésite pas à réitérer de fausses promesses concernant les rémunérations des enseignants et à convoquer les PDG de la SNCF et de la RATP ce week-end afin de tenter de casser les grèves dans ces entreprises. Le président de la République et le Premier ministre ont choisi une stratégie d’affrontement face aux exigences et aux revendications des salariés, des retraités et de la jeunesse. C’est sans doute cela l’acte 2 du mandat de Macron. La CGT rappelle son opposition résolue au projet du gouvernement de retraite par points et exige son retrait. Elle propose des solutions durables et solidaires pour améliorer notre système solidaire par répartition. Face à l’obstination dogmatique du gouvernement, la CGT encourage les salariés à renforcer et élargir les grèves reconductibles dans tous les secteurs d’activité. Elle invite toutes et tous, jeunes et retraités, privés d’emploi, travailleurs du public comme du privé à se mobiliser massivement le 10 décembre puis dans les jours et les semaines suivants pour s’opposer à cette casse sociale.

Elle invite d’ores et déjà à être présent dans les manifestations de ce samedi 7 décembre.

Encore plus forts et plus nombreux que le 5 décembre : tous ensemble en grève et dans l’action !

Montreuil, le 6 décembre 2019

Page publiée le mardi 10 décembre 2019

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