L’Union locale CGT de Montpellier, informée des dispositions prises par le ministre de l’Intérieur en direction de la population de la Guadeloupe, s’inquiète des conséquences de ces décisions. Au lieu d’ouvrir des négociations avec les personnels soignants, les pompiers, la population, l’État a décidé d’envoyer 50 membres du GIGN et du RAID. Face au mouvement massif de travailleurs, l’État français constant dans son attitude coloniale de mépris des populations et des personnels répond par la violence, la répression et la criminalisation du combat syndical. Depuis plusieurs semaines, des mouvements importants de luttes, de grève et de blocage se développent en Martinique, Guyane et Guadeloupe contre les suspensions de salariés et d’agents publics, laissant ceux-ci sans salaire ni traitement. L’Union locale CGT de Montpellier apporte tout son soutien et sa solidarité aux salariés, grévistes et aux syndicalistes, notamment à nos camarades de l’UGTG qui luttent contre les suspensions d’agents, qui organisent la grève générale, ainsi qu’à leurs revendications. L’Union locale CGT de Montpellier exige l’arrêt immédiat des violences, arrestations et poursuites contre les syndicalistes et grévistes et la relaxe immédiate de Gaby CLAVIER, ancien secrétaire général de la branche Santé de l’UGTG envoyé devant le tribunal correctionnel le 7 décembre 2021. L’Union locale CGT de Montpellier demande que les personnels suspendus soient réintégrés, que la répression soit arrêtée et que des négociations s’ouvrent sur les revendications.